La maison des damnés

Lecture terminée le 6 novembre 2018 : La maison des damnés

de Richard Matheson (Éditions J'ai Lu)

Passer une semaine dans une maison réputée hantée depuis trente ans : telle est la mission confiée au dr Barrett et à une équipe de spirites par un milliardaire mourant, qui veut savoir si son âme lui survivra. Mission que le parapsychologue s'empresse d'accepter, espérant bien ainsi triompher des " maléfices " et vérifier ses théories scientifiques sur l'existence d'une vie après la mort. Arrivés sur place, les investigateurs se rendent vite compte que le lieu est à la hauteur de sa réputation : résonnant des crimes et des orgies qu'elle a accueillis par le passé, la maison Belasco semble les attendre. Prête à posséder les audacieux qui oseront pénétrer en son sein...

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Pourquoi ce livre ? J'avais envie d'une lecture effrayante à l'approche d'Halloween.

Mon Avis : Âmes sensibles n'ouvrez pas ce livre, et ne pénétrez pas dans la maison des damnés ! Ce livre a clairement un gros potentiel frayeur. Pour ma part, pas grande frayeur. Ce n'est pas tellement qu'il m'ait fait peur, c'est plus dans la barbarie des faits. Les atrocités de Belasco vivant, cette sorte de gourou, et tout ce qui a pu se passer dans la maison. C'est cela qui instaure une atmosphère effrayante et lugubre. Parce qu'on se demande ce que vont encore bien pouvoir découvrir les personnages. Est-ce que l'âme humaine peut-être encore pire que cela ? Il est vrai que le lieu, le marais, la brume, il y a ici de quoi alimenter nos peurs. Mais ce n'est pas tant les esprits, les faits surnaturels qui sont effrayants, mais bien l'horreur de ce qui arrive aux personnages. Et le pire c'est encore la pauvre Florence et son sort terrible. Pour un livre plus tout jeune (1970) il se lit très bien. En bref, cela me fait drôle de dire ça au vu de tout  ce qui se passe au cours du récit mais indéniablement j'ai beaucoup aimé cette lecture. L'auteur n'épargne rien au lecteur et on sait dès les premières lignes que les quatre personnages ne sortiront pas indemnes de la maison. Mais est-ce que ce n'est pas justement ce que l'on attends de ce genre de livre ?